Suite aux différentes
crises alimentaires ayant donné naissance à une plus grande
sensibilisation du consommateur sur la qualité de ce qu’il mange, le marché de l’alimentaire à dû faire face à une demande croissante de produits plus sains. Cela s’est concrétisé au fil des années par le développement de certaines gammes de produits, comme les produits bio.
Le Clean label est apparu dans cette même mouvance. Il n’existe pas de définition légale du « Clean Label », mais cela implique généralement
l’absence des codes « E » dans l’étiquetage et une
liste d’ingrédients facile et compréhensible sur les produits que le consommateur est susceptible de retrouver dans sa propre cuisine.
Les observateurs du secteur agroalimentaire expliquent que les plus grandes marques développent des produits sans code « E » dans leur étiquetage. Par exemple, Haagen Daz a lancé en 2009 une crème glacée contenant 5 ingrédients uniquement : lait écrémé, crème, sucre, jaune d’œuf et arôme naturel. Cela illustre parfaitement le principe du Clean Label. Par ailleurs, une étude réalisée en 2013 par Kampffmeyer Food Innovation Group révèle que 77 % des Européens interrogés préfèrent les
aliments sans additifs alimentaires. La même étude indique que 78 % des personnes interrogées préfèrent les aliments de consommation régulière plus naturels et sans additif chimique.
Le développement de produits Clean Label n’est pas sans représenter un certain
défi technologique. Stabilisateur, conservateur, colorant, antioxydant, épaississant,… sont autant d’outils précieux qui permettent de garantir au consommateur un produit d’une qualité standardisée et à laquelle il est habitué. La (re)formulation d’une denrée Clean Label nécessite une
bonne connaissance du comportement des aliments et des propriétés technologiques des matières premières.
CELABOR, via son département agro-alimentaire nutrition, propose un
accompagnement pour les entreprises qui souhaitent se lancer dans ces nouveaux challenges. N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement !